A l’instar de toutes les régions du pays, la délégation de Zarzis ressemblait à une ruche d’abeilles, dimanche dernier. Les artères de la ville et les endroits stratégiques ont connu une activité intense et tous les citoyens ont participé à des campagnes de propreté.
En effet, en plus des agents municipaux, des associations des jeunes, des ONG, tous les habitants, toutes catégories confondues, ont mis la main à la pâte. Ceux qui n’ont pu y participer ont fait don d’argent aux bénévoles pour qu’ils s’équipent des engins et du matériel nécessaire pour mener à bien cette campagne de propreté (brouettes, pelles, balais, sécateurs, seaux, râteaux…).
Le week-end, les écoliers ont pris d’assaut plusieurs rues et ruelles de leurs quartiers où les déchets étaient entassés depuis longtemps. Des tonnes d’ordures, de matériaux de construction et des branches d’arbres ont été évacués.
Une activité intense était également manifeste dans les huileries et leurs alentours pour être à jour puisque la cueillette des olives débutera dans deux semaines. Zarzis n’a pas connu que cela. L’immigration clandestine a pris de l’ampleur.
Des Africains et des familles entières et des mineurs tentent l’aventure chaque nuit à partir du littoral de Zarzis. Les brigades de sécurité patrouillent le long de la côte, chaque soir. Plusieurs tentatives ont été avortées et des passeurs arrêtés. De nombreuses embarcations ont cependant réussi à s’infiltrer à travers les mailles pour atteindre les eaux internationales puis téléphoner d’Italie.
Autre fléau qui retient l’attention des Zarzissiens. C’est la vague de cambriolages qui a eu lieu dernièrement,notamment dans la localité d’El-Bassatine où plus d’une trentaine de demeures ont été cambriolées en peu de temps. Bijoux, argent, appareils électroniques de valeur ont été volés.
Et, en dépit de la présence massive et permanente des forces de sécurité mixtes, certains cambrioleurs sont toujours en fuite et la recherche se poursuit.
Dhaou MAATOUG